Les portes du désespoir …

nldr oeuvre du même nom.
Les yeux plein de nostalgie posés sur l’ombre du monde et la réalité de ses horreurs.
C’est un monde ensanglanté que l’on découvre, une vie déchirée de part et d’autres, une vie inachevée, tout comme les barreaux d’une porte, bruts, sans forme définies, et qui enclavent le désespoir de la guerre.
De temps en temps une lueur d’espoir, quelques traces d’une colombe blanche, imaginaire, fugace, mais, qui sitôt est comme engloutie par un ras de marée aux couleurs de la mort.
Le rouge et le noir sont entrelacés, mais nous sommes loin du roman de Stendhal. Nous sommes au coeur du roman de notre siècle. Espérons que la colombe blanche reviendra, et, qu’elle laissera sur son passage, non pas une lueur fugace, mais la Paix…
Comprenez-moi, il n’ a rien à comprendre, juste à aimer …
La peinture ne naît pas de moi, je nais d’elle. Elle est acrylique, aqueuse et voyeuse, monde de graffitis lunaire.
Je colle, décolle, peinturlure, gratte, égratigne, barbouille, déchire, recolle, bichonne, câline, concocte, cloue.
Mon travail est écriture instinctive et sensuelle. Je m’applique à désapprendre ce que je ne connais pas.
Je peins pour être.
C’est la recherche perpétuelle et vitale d’un balbutiement originel, de lignes secrètes, évidentes,essentielles.
Cet exercice de liberté et de plaisir pur, demande aussi une exigence et une rigueur dans l’aventure, qui, est une remise en ordre de soi-même et du monde.
Aussi loin que vous l’emmènerez …
« Les impressions d’enfance fixent la couleur de l’âme », et la peinture est là pour le dire.
C’est le décodage intense et difficile d’un monde imaginaire marqué de l’empreinte des sentiments et du vécu.
Ces noeuds du coeur qu’il faut sans cesse apprendre à dénouer.
Je peins d’une façon instinctive et indisciplinée, mais, attentive au rythme des couleurs et des formes entre elles, que je sors de ce kaléidoscope mental aux combinaisons multiples et insoupçonnées.
Je le vis comme une certaine approche de l’invisible…
Je ne me retourne jamais sur mon passé, j’aurais l’impression de vieillir, et, je ne travaille guère sur mon avenir, parce que j’aurais l’impression de mourir.
Seul compte pour moi le présent, que j’ai la vertu de dilater, de sculpter, d’arrêter et hors quoi rien n’existe.
De lire la suite des aventures de Janvier.
Rendez vous sur mon autre blog, racontant une histoire passionnante. En voici les coordonnées.
http://lecarnetdejanvier.unblog.fr
Kazimir Malevitch (1878-1935)
Theo Von Doesburg (1883-1931)
Eliazar Lissitzky (1890-1941)
Ivan Klioune (1873-1943)
Les peintures se font sur des formats de dimensions moyennes.
Triangles, croix, carrés, cercles, rectangles se touchent et se superposent ou bien s’ignorent.
Les couleurs très vives s’animent sur un fond blanc immaculé. ( jaunes, rouge, bleu, brun, vert et noir )
La particularité des oeuvres de Malevitch, c’est qu’elles ne sont ni datées, ni signées.
C’est tout simplement un mouvement d’avant garde Risse qui se développe entre 1913 et 1918, et, qui aboutit à une forme d’abstraction absolue.
Il caractérise l’art de Kazimir Malevitch.
Kazimir Malevitch est à l’origine du « manifeste du suprématisme ». Il va également exposer ses théories en 1916 dans un essai intitulé « Du cubisme et du futurisme au suprématisme ». Dans ce courant ls mouvement picturaux participent à la construction de son art.
Il ne faut pas oublier que Malevitch va adhérer à la philosophie nihiliste russe (négation absolue du monde tel qu’il est , mauvais et injuste) de par là, il va remettre en question la peinture telle qu’elle est afin de privilégier la recherche de la vérité.
Cette vérité passe donc par le dépouillement ainsi que le rejet de tout.
A partir du rien « nihil » sa quête devient possible.
Du cubisme il va retenir l’essenciel: la nécessité d’animer l’espace en y inscrivant la forme.